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L'Autre séance
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12 mars 2014

Un grand film œdipien au programme ce jeudi 13 mars

Le titre, Mère et fils, dit bien le programme de cet intense drame roumain signé Calin Peter Netzer. Couronné de l'Ours d'or du Festival de Berlin 2013, ce dernier né de l'impressionnante nouvelle vague du cinéma roumain est à découvrir le jeudi 13 mars à 20h au cinéma Vox de Sens, dans le cadre de L'Autre séance. En attendant, voici ce qu'en pense la presse, entre enthousiasme et réserves… Venez vous faire votre avis !

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Un petit résumé pour commencer : Cornelia, 60 ans, mène une vie privilégiée à Bucarest, entourée de ses amis riches et puissants. Pourtant, les relations tendues qu’elle entretient avec son fils la tourmentent. Celui-ci repousse autant qu’il peut la présence d’une mère possessive. Quand Cornelia apprend qu’il est impliqué dans un accident de voiture qui a coûté la vie à un enfant, elle va utiliser toute son influence pour le sortir de cette situation où il risque une sévère peine de prison. Mais l’enfer du fils est pavé des bonnes intentions de sa mère. La frontière entre amour maternel et manipulation est mince...

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Revue de presse

Jacques Mandelbaum, Le Monde : "Un conflit moral aigu, un suspense juridique mené jusqu'à son terme, une description acerbe de la déliquescence des élites nationales, un scénario bien balancé, d'excellents acteurs (Luminata Gheorghiu et Bogdan Dumitrache, que les amateurs de cinéma roumain reconnaîtront facilement), enfin un « twist » final qui vous laissera pantelant, après avoir rendu le travail du critique épineux à souhait…" L'intégralité de l'article : http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/01/14/mere-et-fils-l-incestueux-fumet-emanant-du-gratin-roumain_4347502_3246.html

Pierre Murat, Télérama : "Durant la première heure, le réalisateur semble se gargariser de la virtuosité de sa caméra. Et le personnage du fils est beaucoup trop faible : brutal, borné, sans envergure ni démesure. On ne comprend pas sa rancoeur. Sa (fausse ?) rédemption indiffère. Avec la même vigueur que ses compatriotes, cependant, le cinéaste filme un pays où les passe-droits pèsent aussi lourd que la terreur politique, jadis. Nul, en effet, ne résiste aux prébendes de Cornelia, pas même le flic présenté comme un modèle incorruptible : il résiste, il résiste, mais il cède comme tous les autres... Et Luminita Gheorghiu (déjà remarquable dans La Mort de Dante Lazarescu) fait de son personnage une sorte de monstre shakespearien, ne pouvant s'empêcher de distiller le poison dont son fils se sert pour la détruire." L'intégralité de l'article : http://www.telerama.fr/cinema/films/mere-et-fils,482257.php

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Vincent Ostria, Les Inrockuptibles : "C’est lorsque le film sort un peu des rails de son dialogue proliférant qu’il convainc le mieux. Notamment à la fin, où la mère perd enfin de sa superbe, désarmée par sa rencontre avec le réel – en l’occurrence les parents de l’enfant renversé. A cet égard, le plan un peu facile mais émouvant du geste de conciliation du père de la victime, vu par la mère dans le rétroviseur de sa voiture, est un précipité d’humanité qui ressemble à un instant de grâce." L'intégralité de l'article : http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/mere-et-fils-2/

Yannick Vely, Paris Match : "Depuis quelques années et la Palme d’or obtenue par Cristian Mungiu, le cinéma roumain s’est fait une spécialité de la chronique sociale à la mécanique narrative implacable. Filmé entièrement caméra à l’épaule façon Dogme, Mère et fils entre dans ce moule avec une efficacité certaine quand il démonte le mécanisme de la corruption et le rapport de classe qui préside toujours aux destinées des citoyens roumains. En hyène prête à tout pour sauver son fils assassin, Luminita Gheorghiu crève l’écran, mère castratrice qui évoque aussi bien Gena Rowlands dans Une femme sous influence que plus récemment Kristin Scott-Thomas dans Only God Forgives. Et si le nœud se démêle sans grande surprise sur le plan dramaturgique, la fin assèche le cœur et renforce le malaise. Il y a quelque chose de pourri en Roumanie." L'intégralité de l'article : http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Mere-et-fils-la-critique-544274

Eric Libiot, L'Express : "Les rapports de classes de la société roumaine, entre bourgeoisie hautaine et prolétariat fataliste, y sont magistralement disséqués et portés par un récit qui mord rapidement le thème à la gorge. La mère, par trop aimante, est odieuse de suffisance, et le film, aussi étouffant qu'efficace, prend aux tripes et reste passionnant... jusqu'au moment où le scénario, dans le dernier tiers, change de route pour filer vers un mélodrame moins convaincant." L'intégralité de l'article : http://www.lexpress.fr/culture/cinema/mere-et-fils-la-critique-de-l-express_1314260.html

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Jean-Claude Raspiengas, La Croix : "Portrait noir d’une mère abusive et tableau grinçant d’une sourde lutte de classes, ce film qui a remporté l’Ours d’or, appartient à l’impressionnante « nouvelle vague roumaine » (Cristian Mungiu, Cristi Puiu, Corneliu Porumboiu) qui, depuis plus de dix ans, s’impose avec force dans le cinéma mondial par l’austérité sans concession et la radicalité de son propos. (…) Il sacrifie, hélas, à cette mode exaspérante de la caméra à l’épaule qui donne le mal de mer (sans jeu de mots), sans que la nécessité apparaisse au spectateur, contraint de s’accrocher au bastingage. Plus grave, la morale de l’histoire, indécence et pardon sur fond d’impunité, laisse une drôle d’impression…" L'intégralité de l'article : http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Mere-et-fils-ou-AEdipe-en-Roumanie-2014-01-14-1089268

Cinéma Vox, 14 rue Victor Guichard, 89100 Sens.

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