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L'Autre séance
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1 février 2014

Laissez-vous tenter par A Touch of Sin jeudi 6 février !

Prix du scénario lors du dernier festival de Cannes, A Touch of Sin est signé du plus important cinéaste chinois actuel, Jia Zhang-Khe. Venez découvrir ce film majeur, à la beauté formelle étourdissante, lors du cinquième rendez-vous de L'Autre séance, jeudi 6 février à 20h au cinéma Vox de Sens. Envie d'en savoir plus sur ce chef-d'œuvre annoncé ? Laissez-vous convaincre par les avis de la presse…

 

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Un petit résumé pour commencer : Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l’action. San’er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d’accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d’un riche client. Xiaohui passe d’un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes. Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence.

Revue de presse :

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Libération : "En quatre histoires successives, A Touch of Sin raconte tout un pays, et pas le moindre : la Chine contemporaine, laborieuse, brutale, immensément riche et pauvre, injuste, violente, en plein zèle capitaliste et déjà décadente. La peinture froide, réaliste et extrêmement déterminée que fait de son pays Jia Zhangke, sans doute le plus grand cinéaste chinois en activité, forme en soi un geste qui donne à tout le film une tension redoutable et nous fait frémir : on tremble un peu à la place du cinéaste qui, lui, ne démontre que son courage, sa ruse parfois, et avance comme une lame." Pour lire l'intégralité de la critique de Olivier Séguret : http://next.liberation.fr/cinema/2013/12/10/chine-tonique_965613

Télérama : "En s'aventurant pour la première fois dans le film de genres (au pluriel, car A Touch of Sin ne se limite pas au ­polar), il donne une nouvelle ampleur à son cinéma entre documentaire et fiction qui, ces dernières années, virait parfois à la posture arty un peu aride. Place à de sidérantes scènes d'action, aussi génialement mises en scène que les plans contemplatifs dont le réalisateur de Still life reste l'un des maîtres." Pour lire l'intégralité de la critique de Samuel Douhaire : http://www.telerama.fr/cinema/films/a-touch-of-sin,439944.php

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Le Point : "On croyait que la Chine, c'était en Extrême-Orient. Le Far East. Mais en voyant le dernier film du plus grand des cinéastes chinois, Jia Zhang-Khe, A Touch of Sin, on vient de comprendre qu'on s'était trompé. La Chine, c'est devenu le vrai Far West des Etats-Unis d'antan. Normal, par conséquent, de la filmer comme dans un western. On rappellera que le genre a besoin d'espace. La Chine en a à revendre. Que le thème majeur est la loi, qui à la fin triomphe. Sauf qu'ici ses quatre protagonistes, quatre solitaires, quatre errants, que Jia Zhang-Ke suit tour à tour, en ont assez d'un pays sans foi ni loi où on leur marche dessus et où tout est permis." Pour lire l'intégralité de la critique de François-Guillaume Lorrain : http://www.lepoint.fr/cinema/video-a-touch-of-sin-de-jia-zhang-ke-14-12-2013-1769628_35.php

Le Monde : "Cela commence comme du Tarantino, et finit par un vieil opéra chinois très connu en Chine, Su San Qi Jie ("l'interrogatoire de Su San"). L'histoire d'une jeune femme arrêtée pour meurtre et qui retrouve la liberté. Entre-temps, l'espace de quatre histoires, toutes inspirées de faits divers réels, Jia Zhangke aura signé un film qui est sans doute le plus important jamais réalisé dans la Chine d'aujourd'hui. Ce chef-d'œuvre s'appelle A Touch of Sin. S'il n'a obtenu "que" le Prix du scénario lors du dernier Festival de Cannes, c'est parce que, face à lui, se trouvait La Vie d'Adèle, le film d'Abdellatif Kechiche, et qu'il aurait sans doute été malséant de les classer ex aequo." Pour lire l'intégralité de la critique de Franck Nouchi : http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/12/10/a-touch-of-sin-la-revolte-des-laisses-pour-compte-chinois_3528213_3246.html

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Les Inrockuptibles : "Nous pensions déjà depuis longtemps que Jia Zhangke (Still Life, 24 City, The World) était l’un des plus grands cinéastes mondiaux de sa génération. A Touch of Sin, dans sa lumière éblouissante, ne fait que le confirmer. C’est la première impression que donne le film : il n’y a pas un seul plan laid pendant ces deux heures de cinéma! Lu Likwai, chef opérateur attitré de Jia depuis longtemps, fait encore des merveilles. Aucun autre film cette année n’a su avec un tel degré de maîtrise et d’art manier la couleur, le cadre, le plan, la durée, la composition. Or il n’y a pas de beauté sans bonté et sans justice, sans morale." Pour lire l'intégralité de la critique de Jean-Baptiste Morain : https://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/touch-of-sin/

On y ajoutera pour faire bonne mesure le bémol de Sophie Bénamon dans L'Express : "Le style, à la fois réaliste, quasi-documentaire et poétique, donne toute sa force au récit. Cependant, il manque au film une véritable trame. Avoir choisi quatre histoires qui n'ont aucun lien les unes avec les autres donne à A Touch of Sin un côté très répétitif sans montée en puissance, qui permettrait de faire ressentir la pression qu'éprouve le personnage pour survivre dans cette Chine difficile." L'intégralité de son article : http://www.lexpress.fr/culture/cinema/a-touch-of-sin-la-critique-de-studio-cine-live_1304673.html

Cinéma Vox, 14 rue Victor Guichard, 89100 Sens.

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